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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 18:04
«Le chômage est une préoccupation, pas les chômeurs»
Une borne d'accueil d'une agence de Pôle Emploi à Reims.
Une borne d'accueil d'une agence de Pôle Emploi à Reims.

Alors que le chômage bat des records, le ministre du Travail Michel Sapin recevait ce vendredi matin plusieurs associations de demandeurs d'emploi. Toute décrivent un désespoir social de plus en plus marqué. Jacqueline Balsan, vice-présidente du Mouvement national des chômeurs et précaires, est pourtant ressortie avec une «énorme frustration et une grande insatisfaction» de son rendez-vous. «Le ministre ne nous a rien appris», dénonce la responsable. Entretien.

Cette rencontre avait été décidée après l’immolation d’un chômeur devant le Pôle Emploi de Nantes, le 13 février. Un mois après, quel bilan tirez-vous de cet entretien ?

Nous sommes très déçus, d’autant que Michel Sapin n’est resté qu’une heure sur les deux de notre rencontre. Il a présenté ses mesures pour l’emploi, mais il ne nous a absolument rien appris. Il a conscience de l’urgence de la situation, qu’il ne peut d’ailleurs pas nier, mais il ne peut absolument rien annoncer. Aujourd’hui, le chômage est une préoccupation, mais pas les chômeurs. C’est terrible, car derrière les chiffres, il y a des personnes qui vivent des situations dramatiques.

Quelles étaient vos revendications ?

Nous demandions la réactivation du fonds social d’urgence, créé en 1997, et actuellement en sommeil. Cela permettrait à toute personne en attente d’allocations de recevoir une aide financière temporaire. Nous n’avons eu aucune réponse sur ce point. Pourtant, quand il y a deux jours de neige, on arrive bien à créer un comité d’urgence... Nous réclamions un moratoire sur les trop-perçus [on estime à 300 millions d’euros ces sommes versées par erreur par Pôle Emploi et ensuite réclamées aux chômeurs, ndlr]. C’est aussi un échec.

A quel point la situation s’est-elle dégradée sur le terrain ?

Les SOS se multiplient. Les chômeurs ont le sentiment de ne pas être écoutés, et ils retournent la violence qui leur est faite contre eux-mêmes. Mais Pôle Emploi semble ne pas avoir conscience de ces problèmes. La direction songe à mettre en place des bornes tactiles dans les agences : on recommence avec la dématérialisation des rapports, alors qu’on manque de contact physique entre les personnes. Autre problème, que j’ai constaté à Montpellier : les agences ont été «reterritorialisées». Résultat, sur les onze existantes, cinq ont été supprimées. On va augmenter la taille des agences restantes, recentrer les personnels... Ce n’est pas la bonne stratégie.

Michel Sapin revendique pourtant 2 000 embauches à Pôle Emploi...

C’est vrai, mais c’est complètement insuffisant. Un conseiller peut se voir confier 350 chômeurs, dont 70 en suivi renforcé. C’est beaucoup trop. La formation des agents d’accueil laisse également à désirer. Certains maîtrisent les questions d’indemnisation, d’autres celles du suivi individualisé... Cela crée une inégalité entre les chômeurs, renforcée par la complexification des situations. Le système est devenu inique.

Source liberation.fr

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:39

Des militants de la region Grenobloise à l'attention de la Fédération CGT du Commerce.

Des militants de la region Grenobloise

A l'attention de la Fédération CGT du Commerce.

Grenoble, le 2 Février 2013

Chers Camarades,

Mardi 29 janvier, nous étions quelques militants de la CGT à  accompagner Ana Maria Pirès

A  l'audience du Conseil des Prud'hommes de Grenoble . Maria avait assigné la société de restauration "COMPASS" pour atteintes aux libertés syndicales et harcèlement moral.

Quelle ne fut pas notre stupeur lorsque l'avocat de l'employeur fit état dans sa plaidoirie d'une lettre datée du 14 Mars 2012 que Amar Lagha, secrétaire de la Fédération CGT du Commerce, de la Distribution et des Services adressait au syndicat de la restauration collective de Grenoble.

Dans cette missive, le secrétaire fédéral accuse la secrétaire du syndicat de Grenoble de discréditer toute la CGT et annonce que la fédération suspend le mandat des "animateurs".En conclusion il annonce que: "la Fédération mettra tout en oeuvre pour faire respecter les valeurs de notre organisation".

Nous nous interrogeons et vous interrogeons:

Comment une telle lettre a pu parvenir jusqu'à  la direction de COMPASS? Est-ce là faire respecter les valeurs de la CGT? Pour qu'un tel document parvienne jusqu'au patron, il faut un ou des complices! De mémoire de militants ce ne sont pas les pratiques en cours à  la CGT.

C'est très grave!

Nous demandons également, de quel droit la fédération suspend-elle arbitrairement des mandats?
Les soussignés, tous militants de longue date, ayant exercé à  la CGT diverses responsabilités soutenons Ana Maria Pires, Dahlia Djidel et Daniel Morel dans leurs luttes depuis de nombreuses années et témoignons de leur intégrité.

Nous attestons de leur engagement sans faille au service des salariés et conformément aux principes défendus par la CGT. Certains d'entre nous assistaient à la réunion en présence de l'Union Départementale et de l'Union Locale.
Nous avions noté les engagements pris par Amar Lagha au nom de la Fédération, pour régler les problèmes et notamment l'attitude de certains élus CGT qui se rangent volontiers aux cotés de la direction de "Compass" pour dénigrer Ana Maria et Dahlia. Nous disposons d'un enregistrement qui confirme cette connivence. On entend un délégué CGT insulter nos camarades militantes: "connasse", "ca va mal se terminer pour elle","avec le courrier que j'ai envoyé aux prud'hommes, elle est grillée", "elle est complètement folle", "elle tire au cul...elle nous fait chier".
On entend également le DRH proposer de faire voter par le CE un budget pour financer un avocat pour défendre un des "collabos"...
Nous disposons de courriers de l'inspectrice du travail très explicite: "Lorsque j'ai demandé des explications au gérant, ce dernier m'a fait la déclaration suivante en montrant du doigt Mme Pires: "celle-ci est en congé, elle dégage, elle n'a pas le droit d'entrer dans l'entreprise". J'étais en présence d'une entrave manifest à  l'exercice du mandat de délégué du personnel de Mme Pires". Article L1231 5-8 du code du travail.
(lettre du 18 février 2010).

En principe, lorsqu'un militant de la CGT subi des pressions dont l'inspectrice du travail a été témoin le défendre est un devoir pour les autres syndiqués. Hélas, certains qui se prétendent adhérents à  la CGT, ont fait le choix de prendre fait et cause pour la direction de COMPASS!

Frédéric D., élu CGT (DP) est "patron" d'un site de vente en ligne (pointurevelo.com).
Nous ne sommes pas sur que cela soit compatible avec des responsabilités à  la CGT!
Nous savons tous que ce mépris non dissimulé de la direction de COMPASS s'adresse uniquement aux syndicalistes qui agissent dans l'intérêt des salariés, les jaunes n'y ont pas droit.
Il y a longtemps que nous alertons les diverses instances de la CGT, sans grand succès.
Nous avons cru lire récemment "Lorsqu'un militant de la CGT est attaqué, c'est toute la CGT qui est attaqué!!"

C'est une des raisons de notre interpellation et nous exigeons des explications.
Les signataires qui connaissent parfaitement le dossier manifestent de nouveau leur soutien indéfectible à  Ana Maria,Dahlia et Daniel...
Nos camarades sont en souffrance, cela a assez duré, il est temps de régler le problème.

Salutations syndicales
Michel Ciadella, militant CGT depuis 1958
Pierre Germain Bonne secrétaire de l'UL CGT de Grenoble
Chantal Gomez militant de lUL CGT de Grenoble
Gilles Pons Membre du CollRIF et de la Ce du SNTRS CGT
Henri Rodenas Secrétaire régional du SNTRS CGT et membre le la CE du SNTRS

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Adresse au 50e congrès de la CGT 
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Nous militants de la CGT de l'entreprise de restauration collective COMPASS, depuis de nombreuses années, alertons les congressistes sur des pratiques non conformes à  nos statuts et à  notre charte de la vie syndicale.

Nous avons été exclus de façon arbitraire de tous nos mandats en contradiction avec la charte de la vie syndicale qui invite ...notamment à  bannir toute pratique d'exclusion de syndiqués ou de syndicats fondés sur des différences d'approche en termes d'orientation, dès lors que les statuts et les règles de vie de la CGT sont respectés.
Nous étions organisés sur la région grenobloise, alors que la charte de la vie syndicale préconise le développement d'un syndicalisme de proximité, des décisions venues d'on ne sait où nous ont rattachés au site de Clermont-Ferrand ! Cette même charte propose de promouvoir par des efforts volontaires la présence en plus grand nombre de syndiqués aux responsabilités et nous avons un « camarade » qui est : délégué syndical, délégué du personnel, membre du CHSCT, du Comité d'entreprise et qui de plus est le "patron" une entreprise de vente en ligne : http://www.pointurevelo.fr. Il nous semble qu'il y a là quelques incompatibilités. Cependant la fédération du commerce parfaitement au courant de la situation ne trouve rien n'à  redire.

Le comble est ce qui suit :

Le 29 janvier 2013, une camarade du site grenoblois avait assigné la société de restauration COMPASS pour atteinte aux libertés syndicales et harcèlement moral.
Quelle ne fut pas notre stupeur lorsque l'avocat de l'employeur fit état dans sa plaidoirie, d'une lettre datée du 14 mars 2012 qu'un secrétaire de la fédération CGT du Commerce, de la Distribution et des Services adressait au Syndicat de la restauration collective de Grenoble...

Alors que des camarades Anne-Marie et Dahlia subissent une répression patronale, elle ne pouvait attendre aucune aide de leur propre fédération. Heureusement la CGT et une confédération et elles reçoivent le soutien sans faille du SNTRS-CGT de Grenoble, de l'union locale CGT de Grenoble et de militants de la CGT de l'agglomération. Grâce à  leur ténacité et leur courage, elles ont gagné tous les procès qu'elles ont engagés contre leur employeur !

A plusieurs reprises nous avons dénoncé la complicité pour ne pas dire plus, avec la direction du groupe COMPASS, de certains des élus et mandatés CGT... Récemment des militants CGT de l'agglomération grenobloise ont adressé une lettre (voir au verso) à  la fédération CGT du commerce qui est à  ce jour comme nos autres courriers sans réponse.

Nous ne pouvons tolérer ces méthodes qui discréditent l'organisation syndicale à aquelle nous sommes attachés. Mettons en pratique nos déclarations du style : lorsqu'un militant de la CGT est attaqué, c'est toute la C.G.T. qui est attaquée !

C'est pourquoi nous lançons un appel solennel aux participants du 50e congrès confédéral :
"Soyons CGT et pas seulement dans les textes".
Source frontsyndical-classe.org

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:38
Ex-Conti et Sanofi : dialogue de luttes
Xavier Mathieu, hier soir à Tournefeuille./DDM, F. C. ()

Xavier Mathieu, hier soir à Tournefeuille.

 

La rencontre entre l'ex-Continental et les Sanofi a eu lieu hier soir au cinéma Utopia de Tournefeuille. Xavier Mathieu, l'emblématique délégué syndical CGT de l'usine Continental de Clairoix (Oise), était venu présenter en avant-première le documentaire de Jérôme Palteau «La Saga des Conti», qui sort au cinéma le 20 mars. Laurent Besson-Imbert et Laurence Millot, deux des représentants du personnel de Sanofi, étaient présents. Dialogue de luttes.

Laurent Besson-Imbert (Sanofi) : - On a besoin de gens qui nous rappellent la nécessité de ne pas se laisser marcher dessus. ça paraît être un truc de base, mais c'est capital. Xavier Mathieu en fait partie. On est la première entreprise du CAC 40, 50 milliards de bénéfices en 6 ans, et on veut nous virer !

Xavier Mathieu (ex-Conti) : - Je ne donne pas de conseils. Les Sanofi sont assez grands pour se défendre. Chaque lutte a ses vérités. Mais il y a un dénominateur commun entre nous : la bande de parasites qui profitent de la sueur des travailleurs pour faire du fric.

Laurence Millot (Sanofi) : - Les Conti nous ont beaucoup inspirés. On a su tout de suite, dès le 5 juillet, qu'il fallait être rapides, efficaces, organisés, qu'il fallait se mobiliser chaque semaine. C'est ce qui a donné la victoire juridique de lundi (lire ci-dessus).

Xavier Mathieu (ex-Conti) : - Je pense que la véritable loi qui pourrait sauver les Sanofi, les Pilpa et les autres aujourd'hui, c'est de laisser la possibilité aux ouvriers, de contester les raisons économiques pour lesquelles on veut les licencier, avant d'être licenciés. Aujourd'hui, un salarié doit attendre son licenciement pour contester. Si on avait eu la possibilité en 2009 d'aller au tribunal administratif, et de faire vérifier les comptes, le tribunal aurait interdit la fermeture de l'usine. Il faut aussi considérer les comptes des groupes, pas des entreprises isolées. Après, il faut avoir les c…. de le faire.

Laurence Millot (Sanofi) : - Nous, c'est 8 mois de bataille. Les Conti, ça a été long aussi. Mais il est possible de retoquer ces plans, de se battre, on le sait. C'est ça qui nous aide à tenir aujourd'hui.

Xavier Mathieu (ex-Conti) : - Sinon on va vous faire fabriquer les médicaments qui soigneront les dépressions de vos propres licenciés !

Laurent Besson-Imbert (Sanofi) : - Vous ne croyez pas si bien dire. Les dépressions ont été multipliées par trois depuis le 5 juillet chez nous…

Source ladepeche.fr

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 11:32
La CFDT s'en prend à la CGT après une manifestation

La CFDT a dénoncé, jeudi 14 mars, comme une "attaque contre la liberté syndicale et la liberté d'opinion" l'acte de militants de la CGT qui ont brûlé un de ses drapeaux lors d'une manifestation hostile à l'accord sur la réforme du marché du travail. La scène, qui s'est déroulée le 5 mars à Lille, a été filmée et diffusée depuis sur Youtube.

 

 

"Pour la CFDT, il s'agit d'un fait grave et inacceptable", déclare le syndicat dans un communiqué. "Cet acte constitue une attaque contre la liberté syndicale et la liberté d'opinion. Il est indigne du mouvement syndical." Elle estime en outre que "l'absence de réaction de la part de la direction de la CGT serait un signe d'encouragement", et lui demande en conséquence "de condamner cet acte et de prendre les mesures qui s'imposent".

L'accord sur la réforme du marché du travail conclu en janvier a été approuvé par trois syndicats, dont la CFDT, qui a été à la pointe des négociations avec le patronat. La CGT et Force ouvrière l'ont rejeté et tentent de faire pression sur les élus de la majorité pour éviter sa transposition "fidèle" en loi comme s'y est engagé le gouvernement.

Source lemonde.fr

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 21:28
Discrimination : Disney missionne ses salariés pour gérer les plaintes

 

Disneyland Paris a mis en place une cellule de gestion des plaintes pour discrimination, animée par les salariés de l'entreprise. Une initiative atypique, lauréate 2012 des Trophées de la Diversité, mais qui suscite aussi des critiques…
37 plaintes pour discrimination : c’est le nombre de dossiers traités l’an dernier par la cellule d’écoute anti-discrimination de Disneyland Paris, site où cohabite une centaine de nationalités. Créée en septembre 2011, l’Instance pour la Diversité et l’Egalité des Cast Members » (I.D.E©M) a une particularité : elle est animée par une quarantaine de salariés volontaires appelés « relais diversité ». Chaque semaine, deux permanences se tiennent dans les locaux du site au cours desquelles les salariés qui se sentent victimes de discrimination peuvent se confier à un binôme d’écoutants. « Sur les 37 dossiers traités en 2012, 27 ont été clôturés à ce premier niveau, soit parce que le cas ne relevait pas de discrimination, soit parce que des solutions ont pu être trouvées », explique Sylvie Bracquemont, la « référente » de la cellule et responsable des politiques sociales de Disneyland Paris.
Si tel n’est pas le cas, une enquête s’engage auprès des témoins, collègues et hiérarchiques. « Nous avons pensé que la proximité était un plus et qu’il était plus facile pour les salariés de s’adresser à leurs pairs. Cette instance est en fait un recours supplémentaire aux RH et à la voie syndicale » justifie Sylvie Bracquemont. Une initiative qui n’est pas née par hasard. «En 2008, une enquête à laquelle avaient répondu 8000 salariés a révélé que près de 20% des salariés s’estimaient victimes ou témoins de discrimination, » rappelle Youcef Alem, responsable de la diversité. A partir de là, des groupes de travail se sont réunis et l’idée d’impliquer les salariés eux-mêmes dans la démarche de prévention est apparue à la Direction comme une évidence…

6 jours de formation pour cerner les cas de discrimination

Ces « relais diversité » sont retenus selon plusieurs critères : sens de l’écoute, empathie, altruisme… Les recrues suivent ensuite une formation de 6 jours, le temps d’être sensibilisés à l’identification des situations discriminatoires et à l’accueil des salariés en difficulté. Au programme : la connaissance du cadre légal, des 18 critères de discrimination retenus par la législation, plus une dizaine d’heures sur l’écoute… Le tout, validé par une évaluation des acquis. Avant d’aller sur le terrain, les futurs écoutants signent un « contrat de droits et devoirs », adhèrent aux principes déontologiques de la démarche : neutralité, confidentialité, etc, pour une durée de 1 à 3 ans maximum et bénéficient d’un détachement de 14 heures par mois pour exercer leur mission d’écoute ou d’enquête. « Cette démarche est une bonne façon de responsabiliser les salariés et de créer du lien social », estime Abdou  Karam, « relais diversité » et délégué du personnel, en poste à l’Hôtel Cheyenne de Disneyland Paris.

Trois cas de discrimination avérés

Parmi les principaux motifs de plainte viennent, par ordre d’importance, l’origine ethnique, l’état de santé et l’apparence physique. Lorsqu’une solution a été trouvée, « l’objectif est de remettre le plaignant dans une situation de travail  normale » précise la référente du dispositif anti-discrimination. L’an dernier, sur les 37 dossiers,  3 cas de discrimination avérés ont été traités. En principe, une sanction s’impose en pareil cas. Mais nous n’avons pu en savoir plus : « S'agissant de dossiers confidentiels et anonymes, nous ne pouvons pas faire de commentaires sur les dossiers traités » , précise-t-on au service communication du groupe.

Un système jugé opaque 

La formule laisse néanmoins sceptique. « Je suis circonspect sur ce type d’initiative, nuance Eric Rocheblave, avocat en droit social. C’est une façon pour l’entreprise de prouver qu’elle prend bien les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de son personnel, mais en déchargeant ses responsabilités sur des salariés pour qui cette mission peut être lourde à porter, en particulier, quand un entretien avec un plaignant ne se passe pas bien. Sans parler de la responsabilité juridique », estime le juriste. Ce qu’il préconise plutôt ? Les cellules  pluridisciplinaires  composées des différents acteurs de l’organisation (RH, manager, médecin du travail, représentants du personnel…) qui garantissent un cadre clair et bordé. En interne, la cellule Ideme suscite des critiques bien plus radicales auprès des syndicats. Thomas Baer, délégué CFDT, déplore l’opacité du dispositif : « Nous manquons de données chiffrées détaillées et n’avons aucun élément sur la finalité des plaintes », explique-t-il. « C’est une coquille vide ! » renchérit Hervey Saumade, secrétaire général de FO Disney,  « une façon de shunter les syndicats et de ne pas mettre les affaires de discrimination sur la place publique. Quoi que … celle de Guy-Bruno Mboe, l’ex secrétaire général de FO Disney, s’est propagée dans les allées du parc d’attraction autant que dans les médias : en novembre dernier, il a gagné l’action en justice qu’il menait depuis 7 ans pour harcèlement et discrimination avec, à la clé, 8000 euros de dommages et intérêts. Mais il ne compte pas en rester là. Maintenant, c’est le pénal…
                                                                                      
Marie-José Gava Source novethic.fr

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:36

COUR D'APPEL LICENCIEMENT OLIVIER BIREAUD

 

Le délibéré concernant la contestation par la Fédération C.G.T Commerce & Services de l'annulation du licenciement d'Olivier Bireaud prononcé par le Conseil des Prud'Hommes d'Alès sera rendu le 2 Avril prochain

 

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Source cgt.ales.over-blog.com/

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 21:04
CGT vs CGT Olivier Bireaud ne s’est pas présenté seul devant la Cour d’appel de Nîmes

Le comité de soutien à Olivier Bireaud s'est réuni ce mercredi 13 mars devant le Palais de Justice à Nîmes.

 

Ils n’ont pas manqué le rendez-vous. Ce mercredi 13 mars, à 13h30, une quarantaine de personnes, certaines munies de drapeaux rouges floqués des trois très célèbres lettres PCF d’autres (les cégétistes) d’une banderole colorée marquée du slogan “Répression, licenciement, nous disons non !“, ont débarqué d’un bus à quelques pas du parvis du Palais de Justice de Nîmes. Là même où à 14 heures, l’un de leurs camarades, Olivier Bireaud allait être présenté devant la Cour d’appel à la demande de son employeur, la la fédération CGT du commerce et des services.

Olivier Bireaud, un Alésien âgé de 43 ans avait été licencié pour avoir tenu tête à son employeur lors du Congrès fédéral de Poitiers en mai 2011. Le 18 juillet 2012, le Conseil des prud’hommes avait ordonné la réintégration du salarié condamnant la fédération CGT pour “discrimination politique et syndicale.” L’organisation syndicale avait fait appel ce qui explique le rassemblement devant le tribunal de Nîmes ce mercredi. “Depuis sa réintégration (à l’union locale CGT Alès), il est placardé, réduit à un travail de secrétaire, ce à quoi il n’a jamais été habitué” explique sa compagne Béatrice. Alain Martin, membre du bureau de l’Union local d’Alès, va même plus loin précisant qu’Olivier Bireaud ferait “l’objet de harcèlement moral.

L’Alésien continue pourtant de se battre, “il a encore des convictions, il croit encore en la CGT. La CGT, ce n’est pas la direction, mais c’est cela” affirme Béatrice pointant du doigt les camarades d’Olivier Bireaud. Et puis, l’homme a bien conscience que dans cette affaire ce n’est pas son seul cas qui est en jeu mais bel et bien celui de l’ensemble des salariés. “Nous espérons que la Cour d’appel de Nîmes condamnera à nouveau la fédération, car sinon ce cas fera jurisprudence en défaveur des salariés” commente la compagne d’Olivier Bireaud représenté par Me Laguerre, un avocat venu de Paris.

Source objectifgard.com

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 17:26

Comme par hasard, c'est une fois de plus la Fédération CGT du Commerce qui s'illustre!

Ils ont tellement peur que quelqu'un monte à la tribune lors du 50ème congrès pour dénoncer tout ce qui se trame dans cette Fédération, qu'ils n'hésitent même pas à s'approprier les mandats des syndicats. Honteux et surtout ridicule!

Cette Fédération n'est plus en état de baillonner la majorité de syndiqués qui la compose.

Faudra-t-il les mettre dehors manu militari ou bien le nouveau bureau confédéral aura-t-il l'intelligence de les débarquer?

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 15:25

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 10:06
Goodyear : quatre plaintes de policiers

Lundi soir, on a appris que quatre policiers ont porté plainte après les violences contre les forces de l'ordre qui ont émaillé, jeudi, la manifestation des salariés de l'usine de pneus d'Amiens-Nord Goodyear devant le siège du groupe France. Le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'«il y a eu des violences sur des CRS qui n'étaient pas là pour empêcher une manifestation mais pour protéger des locaux. Je ne peux pas admettre que des CRS reçoivent des grilles, des coups, des parpaings faits pour blesser.»

Dix-neuf policiers ont été blessés lors de cette manifestation à Rueil-Malmaison. Contre six du côté des manifestants.
«C'est la manifestation la plus violente qu'on ait eue sur Paris depuis au moins quatre ou cinq ans», affirme le directeur de l'ordre public et de la circulation, Alain Gibelin.

Sur son blog, la CGT Goodyear demande à Manuel Valls «d'arrêter de provoquer les salariés de notre pays, de ne plus stigmatiser les luttes de salariés qui s'opposent à des fermetures d'usines.Nous avons des vidéos ou des CRS insultent de tous les noms des salariés pour les provoquer, le but, faire péter les plombs aux salariés devant les médias.»

Mickaël Wamen, délégué CGT, a demandé une enquête le soir même de la manifestation: « Les CRS ont tout fait pour que les gars pètent les plombs. Nous n'avons jamais cautionné la violence.»

Source courrier-picard.fr

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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