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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:57
Non-cumul : la cacophonie continue

Sur le non-cumul des mandats, la crispation entre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et le Parti socialiste de Harlem Désir est palpable. Sur le non-cumul des mandats, la crispation entre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et le Parti socialiste de Harlem Désir est palpable

 

Le gouvernement évoque un texte à court terme mais reste vague sur le calendrier. Le PS presse.

Le non-cumul des mandats est décidément un sujet sensible à gauche. Alors que le Parti socialiste veut le voir appliqué dès les élections de 2014, le gouvernement est nettement plus timoré.

Pour Valls, pas avant 2017. Manuel Valls a rallumé la mèche vendredi matin en affirmant que la réforme ne serait appliquée qu’en fin de mandat. "Il y aura une loi qui interdira le cumul des mandats, c'est un engagement de François Hollande, pour application fin 2016 ou début 2017", affirme le ministre de l’Intérieur au Parisien. "Pour 2014, c'est très difficile parce que cela provoquerait plusieurs dizaines de démissions de députés qui choisiraient de garder leur mandat local. Ce serait une mini dissolution. Ce serait une faute", argumente le ministre.

Pour Désir, c’est 2014 ou rien. Harlem Désir n’a pas tardé à réagir aux propos de Manuel Valls. "Je réaffirme la proposition du Parti socialiste d'adopter une loi sur le non-cumul des mandats applicable dès le prochain renouvellement électoral, en 2014", affirme le premier secrétaire du PS. "Au nom des militants socialistes, qui se sont exprimés clairement à l'occasion de leur dernier congrès de Toulouse, j'appelle à ce que tout soit mis en oeuvre pour que notre pays franchisse au plus tôt cette nouvelle étape démocratique", ajoute-t-il. Le patron du PS relaie là l'opinion de la direction du PS et de ses militants. Mais pas de nombre de ses parlementaires.

Ayrault se garde de trancher. Interrogé sur la question, le Premier ministre s’est montré plutôt vague. "Le gouvernement prépare un projet de loi qui sera prochainement présenté au Conseil des ministres, en tous cas le gouvernement va l'adopter dans les prochaines semaines", a déclaré Jean-Marc Ayrault en marge d'une visite à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux. "Le président de la République a été très clair : il souhaite que cette réforme soit mise en oeuvre pendant son quinquennat", a-t-il affirmé, se gardant bien d’être plus précis.

Un imbroglio qui dure... Le non-cumul des mandats, c’est une des promesses du candidat François Hollande, puisqu’elle apparaît au numéro 48 de son programme. Mais l’actuel chef de l’Etat ne proposait pas de calendrier. Dans son discours de politique générale, en juillet 2012, Jean-Marc Ayrault avait en revanche promis que la réforme serait mise en place pour les échéances de 2014. Depuis, la fronde des élus socialistes, et notamment des sénateurs, soucieux de conserver leur assise locale, s’est organisée.

2017 pour calmer les élus. Le 7 février déjà, Claude Bartolone avait préparé le terrain en réclamant que la future loi sur le non-cumul ne soit pas appliquée pour 2014 en soutenant, malgré l'avis contraire des constitutionnalistes, qu'il fallait réviser la loi fondamentale pour permettre aux suppléants de succéder aux parlementaires titulaires. Depuis, Gérard Collomb et François Rebsamen, leader de la fronde des sénateurs, ont fait savoir qu’ils consentiraient à un effort si la loi était repoussé. Les propos de Manuel Valls, comme le flou de la réponse de Jean-Marc Ayrault laissent à penser que le gouvernement a décidé de les entendre. Au risque de fâcher la rue de Solferino.

Source europe1.fr

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:58
Combien gagne Carlos Ghosn, le patron de Renault ?

Pour convaincre les syndicats de geler les salaires en 2013, le patron le mieux payé de France propose de diminuer (un peu) sa rémunération.

La patron de Renault et Nissan, Carlos Ghosn. (FRANCOIS GUILLOT/AFP)

La patron de Renault et Nissan, Carlos Ghosn

 

 

Combien gagne Carlos Ghosn ? La question est de nouveau soulevée jeudi 14 février. Le patron de Renault, qui tente de conclure avec les syndicats un accord de compétitivité prévoyant notamment un gel des salaires pour 2013, propose de conditionner 30 % de sa rémunération variable, due au titre de sa rémunération 2012, à la mise en œuvre de l'accord et au respect de certains engagements de la direction sur les volumes de production. Le versement de cette somme serait repoussé à 2016.

Bien que les syndicats et le gouvernement réclament un sacrifice depuis des mois, ce geste est loin de satisfaire tous les salariés. Carlos Ghosn "se moque du monde", a déclaré sur France Info Ali Kaya, représentant CGT de l'usine de Flins, précisant que cela revient à faire passer son salaire de 36.000 à 26.000 euros par jour.

A quoi correspondent ces chiffres ?

En 2012, Carlos Ghosn a touché 13,3 millions d'euros au titre de l'exercice de 2011, selon le cabinet Proxinvest, soit 36.400 euros par jour. Cela fait de lui le patron français le mieux payé (Maurice Lévy, de Publicis, a perçu 16 millions d'euros cette année là, mais à titre exceptionnel).

Cette rémunération se décompose ainsi : 1,23 million d'euros de salaire fixe. 1,6 million d'euros de salaire variable. A cela s'ajoute 1,5 million d'euros de revenus en actions mais surtout 9 millions d'euros provenant d'autres revenus, essentiellement de Nissan.

Pour connaître ce dernier chiffre, Proxinvest explique qu'il a dû "se battre", et que c'est notamment l'Autorité des marchés financiers qui a demandé à Renault une clarification.

Sa rémunération en 2013
En 2013, Carlos Ghosn devrait percevoir 1 million d'euros de variable, affirme Les Echos, 1,23 million de fixe et 10 millions d'euros de Nissan. Autrement dit, il devrait être payé au moins 33.000 euros par jours.

Si 30% de sa partie variable n'est versée qu'en 2016, il renoncera à 430.000, estiment Les Echos. Ainsi, il touchera 1.178 euros de moins par jour. Soit toujours plus de 30.000 euros quotidiennement...

Source tempsreel.nouvelobs.com

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:54
Divorce syndical autour d’Aulnay

Face à une CGT qui combat la fermeture du site, la CFDT hésite sur la conduite à tenir tandis que FO, la CFTC, la CFE-CGC et le syndicat maison SIA/GSEA négocient les dispositions du plan social.

Chaque jour ou presque, la division syndicale apparaît au grand jour. Mardi, la direction de PSA Peugeot Citroën a ainsi annoncé que quatre organisations syndicales (CFE/CGC, CFTC, FO, SIA/GSEA) ont donné un avis favorable au projet d’accord sur les mesures sociales d’accompagnement des salariés des sites de Rennes et d’Aulnay. Dans le même communiqué, la direction a même précisé que « la CFDT a souligné la qualité des négociations et indique vouloir consulter sa base pour donner une réponse avant la fin du mois ».

Ce sujet est typique de la situation au sein du groupe PSA où l’intersyndicale de l’été 2012 a volé en éclat entre les réformistes, les hésitants et les opposants farouches. Les premiers rassemblent Force ouvrière, la CFTC, le syndicat maison SIA/GSEA et la CFE-CGC. Tous se sont prononcés contre le plan de restructuration mais celui-ci étant adopté, ils sont en quête d’un « accord permettant à ceux qui le souhaitent de partir dans la dignité ». Concrètement, dans des conditions financières correctes et toujours sur la base du volontariat. « Ce plan est regrettable mais il ne faut pas oublier ceux qui restent », indique un représentant de la CFE-CGC.

De l’autre côté de la chaîne, la CGT a choisi la posture du combat. Au propre comme au figuré. Le syndicat de Bernard Thibaut refuse l’idée même d’une fermeture d’Aulnay, devenue, sous couvert de grève, le premier lieu d’expression de Lutte ouvrière. Hier encore, l’usine de montage a été temporairement occupée. Une opération qui devrait se reproduire prochainement.

Entre les deux camps, la CFDT hésite. Les responsables de la Confédération ont dénoncé les violences perpétrées dans l’usine par les grévistes. Lesquels sont soutenus, localement, par la CFDT. Pas simple, cette affaire !

Source lalsace.fr

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:46

Souffrance au travail : du supportable à l'insupportable

par Alain Astouric - 05 Février 2013

Depuis toujours le travail réel, celui que l'on vit, qui a du sens, dont on peut être fier, joue un rôle constructif sur la santé des humains par ses fonctions de production, d'insertion sociale et de réalisation de soi. Mais aujourd'hui il faut le réaliser en un temps record ; il faut aussi bien être autonome que travailler en équipe, être performant et rapide, multitâches et spécialisé. Il faut aussi s'adapter instantanément aux changements tout en assurant la continuité, accepter de vivre dans un environnement peu sûr et bien évidement être au top sous peine d'éviction.

 

Astouric

En clair, faire son travail ne suffit plus, il faut désormais constamment se dépasser !

Ce à quoi nous rétorquons tout de go, se dépasser sans cesse, devoir s'instaurer en parangon de la performance, sans limite ni échec,avoir constamment des défis à relever. Mais à l'inverse; ne plus être en situation de faire correctement son travail, se heurter en permanence à des contradictions, des dysfonctionnements, ne plus tenir le coup ou a contrario se sentir lâche de faire autant pression sur ses propres collaborateurs, c'est au bout d'un moment, pour toute personne normalement constituée, franchement insupportable. Surtout pour finir par s'entendre dire tôt ou tard : « Je vois bien que tu as eu du mal à atteindre tes objectifs, tu n'en as même pas dépassé un seul ! » ou bien « Ne me dis pas que tu es débordé, on l'est tous ; tout le monde se défonce et toi tu nous plombes ! ».

 

En vérité on a là une forme pernicieuse de harcèlement structurel. Les salariés peuvent être compétents, performants, obéissants, les résultats peuvent être croissants, la récession peut être à peine engagée ou déjà terminée, cependant les licenciements continuent. En particulier chez les cadres moyens afin de permettre une montée continuelle du bénéfice par action et garantir ainsi la rentabilité des capitaux propres attendus par les marchés financiers.

 

Il nous suffit de faire un pas de plus pour mesurer que ce qui a aussi changé, c'est la nature des injonctions qui nous sont maintenant adressées telles des évidences, des vérités absolues : Comment ne pas adhérer à cette nouvelle méthode qui se généralise aussi rapidement ? Comment refuser cette nouvelle technique au risque de se laisser distancer ? Comment ne pas rejoindre le poste pour lequel on vient d'être désigné à l'occasion d'une réorganisation d'envergure ...? Manifestement il y a dans ces quelques interrogations deux contraintes qui s'opposent pour constituer une injonction paradoxale, l'obligation de chacune contenant l'interdiction de l'autre (double contrainte), ce qui rend la situation a priori insoluble. C'est d'ailleurs dans ce type de situation que l'on trouve l'une des causes de la schizophrénie d'après Gregory Bateson, 1904 - 1980, anthropologue, psychologue et épistémologue à l'origine de ce que l'on appelle aujourd'hui l'Ecole de Palo Alto. Si des assertions comme « soyez spontané ! » ou « sois un grand mon petit » sont des injonctions paradoxales maintenant bien connues, « avoir à satisfaire un maximum de clients en y passant moins de temps » en est l'illustration la plus actuelle.

 

Quand au stress dont on a tant parlé, mais pas toujours avec le sérieux nécessaire, nous pouvons noter que son niveau est d'autant plus élevé que la personne qui le subit se trouve dans le piège d'une situation dont elle ne peut se sortir. Autrement dit, le stress est d'autant plus élevé que le salarié n'a individuellement aucune prise concrète sur le changement, sur l'incertitude, sur le conflit ou sur l'inconfort qu'il vit comme stressants. Il existe en effet, bel et bien, un point d'irréversibilité de certaines situations qu'individuellement l'employé ne peut que subir. Non pas parce qu'il est inhibé, ni même parce qu'il n'a pas appris à faire face ou à répondre, mais parce la situation est telle qu'il n'a plus aucune possibilité matérielle de s'en dégager.

 

Dans la période de sensibilités froissées et d'inquiétudes en éveil que nous traversons, la chose n'est pas rare. D'autant que la plupart des entreprises sous des aspects quelquefois bon enfant du style, « On est tous égaux et en réseau », sont loin de se priver d'exercer un certain autoritarisme chaque fois que cela les arrange.

 

Mais ce n'est malheureusement pas tout. Un autre facteur d'exacerbation du stress joue lui aussi fortement : la non-reconnaissance du stress lui-même.

 

C'est dans un article du journal Le Monde intitulé « Quatre salariés sur dix sont stressés » (lemonde.fr du 11 juin 2009) que l'on apprend que 57 % des cadres supérieurs se disent stressés mais que, face au stress, 48 % d'entres-eux font « comme si de rien n'était », car le stress n'est toujours pas vraiment intégré comme un phénomène anormal. Et cela même si depuis quelque temps, à force d'en entendre parler dans les médias, on commence à mieux comprendre que le stress révèle davantage les difficultés d'une situation de travail donnée que la personnalité d'un salarié.

 

D'ailleurs en des termes plus génériques suivant une étude de l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail [...] parmi les représentants de l'encadrement, 42 % estiment plus difficile d'aborder [lors d'un entretien] les risques psychosociaux que les autres questions relatives à la santé et la sécurité. Il faut dire que cadre ou simple collaborateur, pour l'instant encore, il n'est pas évident d'avouer à son patron, ni même aux collègues, que l'on est stressé. Ce serait d'une certaine façon reconnaître sa propre insuffisance voire son incompétence et donc, dans le climat actuel, se mettre en danger. Même si parler de ce que l'on ressent n'est objectivement pas en soi un aveu de faiblesse. Même si, à l'exact contre pied, en parler c'est avant tout faire preuve d'un bon niveau de clairvoyance et surtout de professionnalisme par la capacité que l'on démontre de la sorte à auto-détecter un passage à vide. Et même si l'on constate que petit à petit les mentalités évoluent.

 

Aussi, pour nous aider à affronter ce dilemme qui, au final, pourrait consister à « avouer l'inavouable », l'article du Monde nous conseille, non pas de dire que l'on est stressé mais plutôt de parler de ce qui ne va pas dans la situation de travail incriminée. Parler de ce que l'on pourrait améliorer. C'est-à-dire finalement, parler des causes du stress, plutôt que de ressasser ses effets. Cette option qui remet d'entrée de jeu les choses à leur place, en soulignant que le stress n'est pas révélateur de fragilités individuelles mais qu'il est la manifestation de dysfonctionnements plus généraux dans l'entreprise, nous semble pertinente. Sauf si les causes du stress en question sont inscrites dans la « religion » de l'entreprise qui s'adonnerait, par exemple, au culte du changement. Dans cette hypothèse, le débat est forcément clos avant même d'ouvrir puisque le salarié, pour ne pas dire la victime, se retrouve bel et bien face à l'irréversibilité d'une situation qu'individuellement il ne peut que subir. Une situation qui constitue alors, et à elle seule, une véritable fabrique à stress, ajoutant du stress au stress dans des proportions quasi exponentielles.

 

C'est manifestement ce type de situation qu'a créé le programme It's time to move, qui pendant longtemps obligeait les cadres de France Télécom à changer de métier et/ou de zone géographique tous les trois ans. Le véritable objectif de ces changements à grande vitesse (inavoué en son temps, et pour cause) étant à l'évidence la recherche de « désocialisation humaine » afin d'éviter que les managers ne se lient trop à leur équipe, et s'opposent par la suite aux réductions d'effectifs ou aux fermetures de sites.

 

Extrait de Encadrer une équipe, Astouric Alain., Chronique Sociale, 2012.

Source metiseurope.eu

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 17:37

Bonjour,

Comme vous le savez sans doute, l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier conclu entre le Medef et certains syndicats est très contestable, d'une part concernant sa légitimité – les syndicats signataires ne représentant qu'une minorité des salarié-es –, d'autre part sur son contenu. Le patronat obtient une remise en cause importante du code du travail qui poursuit le mouvement déjà engagé depuis dix ans par la droite vers un affaiblissement des protections salariales; quant aux « nouveaux droits » accordés, ils se révèlent le plus souvent être en trompe-l’œil. Il s’agit donc d’un accord profondément déséquilibré. Pourtant le gouvernement est décidé à en transcrire les dispositions dans la loi. Une majorité de gauche avaliserait ainsi un recul social considérable qu'elle n'avait certainement pas annoncé aux électeurs.

 C’est pour empêcher ce qui apparaît à la fois comme un déni démocratique et une régression sociale que nous avons décidé de nous adresser à l’opinion publique. Pour cela, un appel, soutenu par des associations, des organisations syndicales, des partis politiques et des personnalités est aujourd’hui en cours de signature. Il sera rendu public par une conférence de presse qui est prévue le mardi 19 février. Nous vous sollicitons afin que vous fassiez partie des premiers signataires.
Thomas Coutrot (Attac)
Pierre Khalfa (Fondation Copernic)

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 06:41
CGT : Lepaon prépare une direction consensuelle

A un mois du congrès, le futur leader de la CGT s'attache à rassembler en interne.

Il entre dans le costume. A un mois du congrès de la CGT où il succédera à Bernard Thibault , Thierry Lepaon commence à imprimer sa marque. Dans les médias, où il a donné le ton en estimant, dans le « JDD » du 10 février, que « Hollande s'inscrit dans la suite de Sarkozy » . Sur le terrain, où il entame une série de forums régionaux pré-congrès, visant à prendre le pouls et à se présenter à une base où il reste méconnu.

Passé ces exercices imposés, dernière étape d'une passation de pouvoir qui se déroule de l'avis général en bonne intelligence avec Bernard Thibault, ses premiers actes forts en interne sont intervenus lors du Comité confédéral national (CCN, parlement de la CGT) des 5 et 6 février. Soucieux de ramener le calme après la guerre de succession, il a martelé que « le rassemblement de la CGT est une condition essentielle du rapport de forces » et invité chacun à « se respecter », persuadé que « notre CGT peut sortir grandie de cette séquence ».

« Une liste équilibrée, de synthèse et bien accueillie »

A cet effet, il a présenté une première liste des 54 dirigeants devant composer la future commission exécutive (CE, le bureau politique ) qui témoigne de cette volonté de rassembler. Renouvelée d'un gros tiers, « c'est une liste équilibrée, de synthèse et bien accueillie », confient des responsables territoriaux et fédéraux. « Il n'y a eu ni chasse aux sorcières, ni volonté de ne caser que des proches », se félicite un patron de fédération, « soulagé qu'on commence à en sortir par le haut ».

On y retrouve Eric Aubin, Nadine Prigent et Agnès Naton -les perdants de la course à la succession -, ainsi que les autres membres actuels du bureau confédéral, hormis Michel Doneddu, le trésorier, et Bernard Thibault, dont les départs étaient actés. On note aussi l'entrée de leaders de grosses fédérations, comme Philippe Martinez (métallurgie) et Nathalie Gamiochipi (santé), et le maintien de figures maison, comme Frédéric Imbrecht, Francine Blanche et Pascal Joly.

Maurad Rabhi, une éviction qui dérange

Mais un nom brille par son absence : celui de Maurad Rabhi, ex-membre du bureau, actuel membre de la CE et spécialiste de l'emploi. Pour beaucoup, cette éviction sonne comme « une vengeance du clan Thibault » envers un des plus vifs soutiens d'Eric Aubin l'an passé. Plusieurs responsables sont montés au créneau pour demander sa réintégration, sachant que la liste peut encore bouger d'ici au congrès.

Les yeux sont désormais rivés sur la composition du futur bureau confédéral. Il devrait repasser de 8 membres à une grosse dizaine. Mohamed Oussedik et Agnès Naton semblent en passe de s'y maintenir. On dit Nadine Prigent en ballottage plus défavorable tandis que Eric Aubin devrait sauf surprise y rentrer. Eric Lafont est pressenti pour devenir trésorier et administrateur, un choix là aussi consensuel pour ce poste clef : la maison confédérale devra fortement évoluer à la demande des fédérations.

Source lesechos.fr

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 18:45
"Montée de violence" à Aulnay

La direction et le premier syndicat de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ont fait état mercredi d'une "montée de violence" sur le site entre grévistes et non grévistes, la CGT rejetant la faute sur la forte présence de cadres dans l'usine. Vers 11h30, à l'atelier montage, "il y a eu une montée de violence dans l'usine, des lances à incendie ont été utilisées contre des personnes, un extincteur a été balancé à travers la vitre d'un bureau dans lequel se trouvaient 10 cadres", a indiqué une porte-parole de la direction. "Ils se servent de bouteilles remplies d'urine pour les verser sur les gens", a-t-elle poursuivi, évoquant "des actes de sabotage, des fils coupés, des robots déréglés". "On a voulu démarrer la ligne, et c'est suite à ce qui leur semble une immense provocation que c'est monté", a-t-elle dit.

Source lejdd.fr

 

Un chômeur meurt après s'être immolé à Nantes

Un chômeur de 42 ans s'est immolé mercredi en milieu de journée devant une agence Pôle emploi de Nantes et est décédé, a-t-on appris de source judiciaire.

L'homme avait appelé mardi l'organisme pour prévenir de ses intentions, mais ni les pompiers, ni la police, qui avaient été alerté, n'ont pu l'empêcher de passer à l'acte.

"Les services de police, avisés, s'étaient rendus chez lui mais il était absent. Ils se sont positionnés devant Pôle emploi mais il s'est immolé hors de leur vue", a-t-on précisé de source judiciaire. "Lorsque les agents l'ont vu, il était déjà trop tard."

Dans un communiqué, Pôle emploi explique que l'homme avait déposé fin décembre une demande d'allocation suite à une fin de mission intérimaire.

"Les conditions d'ouverture de droits à l'assurance chômage n'étant pas réunies, une demande d'allocation spécifique de solidarité (ASS) lui a été remise", ajoute l'organisme.

Lundi, le demandeur d'emploi s'est présenté à l'agence Pôle emploi Nantes Est où une conseillère l'a reçu pour lui expliquer la réglementation appliquée.

Il a alors repris contact le lendemain avec Pôle emploi et a fait part de son intention de mettre fin à ses jours devant l'agence, poursuit l'organisme, qui indique avoir immédiatement contacté les forces de l'ordre.

"Malgré toutes ces dispositions, le demandeur d'emploi s'est rendu ce matin aux abords de l'agence et est passé à l'acte", dit le communiqué.

L'agence de Pôle emploi a été fermée au public et le ministre du Travail, Michel Sapin, s'est rendu sur place.

Source capital.fr

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 18:35
PSA: Le constructeur automobile annonce une perte astronomique de 5 milliards d'euros

RÉSULTATS - La CGT dénonce un «effet d'annonce» et un «jeu d'écriture»...

Abyssale. PSA a annoncé ce mercredi une perte nette astronomique de 5 milliards d'euros en 2012, contre un bénéfice de 588 millions d'euros en 2011. C'est la plus lourde perte jamais enregistrée dans l'histoire du premier constructeur français.

PSA, en grande difficulté, avait annoncé la couleur la semaine dernière en précisant avoir passé dans ses comptes 2012 des dépréciations massives d'actifs de sa division automobile de l'ordre de 4,7 milliards d'euros.

Le chiffre d'affaires recule de 5,2%

Son chiffre d'affaires est en recul de 5,2%, à 55,4 milliards d'euros. Le résultat opérationnel courant du groupe passe également dans le rouge, avec une perte de 1,09 milliard. Des résultats catastrophiques mais le groupe table à un retour à l'équilibre pour 2014. Ces résultats «reflètent la détérioration de l'environnement dans le secteur automobile en Europe», a commenté le président du directoire de PSA, Philippe Varin, dans un communiqué.

Pour la CGT, cette perte est un «effet d'annonce» de la direction, qui a annoncé un plan social de grande ampleur (11.000 suppressions d'emplois et une fermeture d'usine). «N'importe quel comptable» expliquera qu'inclure les «dépréciations d'actifs» est «un jeu d'écriture», a relevé un représentant de la CGT sur BFM TV. Une dépréciation d'actif, ça peut être, a-t-il expliqué, de dire que l'usine d'Aulnay-sous-Bois, puisqu'elle va fermer, ne vaut plus rien. En pratique, assure ce représentant, le groupe ne perd rien en cash sur ces 4,7 milliards d'euros.

Nouvelle stratégie

Les ventes de PSA ont baissé de 16,5% cette année, obligeant le groupe à annoncer un plan social et une fermeture d'usine, à Aulnay-sous-Bois.  Le groupe a par ailleurs aussi cédé plusieurs actifs pour plus de 2 milliards d'euros, réduit ses coûts de 1,2 milliard et ses stocks.Ces mesures, combinées à l'alliance stratégique conclue en février 2012 avec le géant américain General Motors, doivent lui permettre de rebondir, assure-t-il. «Aujourd'hui, les fondations de notre rebond sont posées», assure Philippe Varin.

PSA va aussi repositionner ses deux marques pour mieux les différencier, a-t-il annoncé mercredi. «Chaque marque aura un positionnement clarifié dès les prochains lancements de véhicules», a fait savoir Jean-Baptiste de Chatillon,directeur financier, lors d'une conférence téléphonique. Peugeot «monte en gamme», tandis que la gamme Citroën va se diviser en deux lignes, DS et C. PSA mise aussi beaucoup sur la Chine, la Russie et le Brésil.

Source 20minutes.fr

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 18:59

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 18:51
Retranscription de l’Accord Medef : Parisot aux anges, les syndicats mobilisés

C’est passé inaperçu, ou presque. La retranscription de l’accord Medef, présentée par le gouvernement le lundi 11 février, est jugée satisfaisante par le Medef. Cet accord avait été signé le 11 janvier dernier, sans la CGT et sans FO. Tous les partis politiques de gauche se sont, depuis, prononcés contre cet accord alors que les partis de droite se terrent dans un silence qui révèle leur approbation. L’aile gauche du Parti Socialiste, quant à elle, espérait que le gouvernement entendrait son mécontentement. Ce n’est pas le cas.

Le Medef, après avoir haussé le ton une fois de plus, a obtenu satisfaction. Le gouvernement présentera bien au parlement un texte conforme à ce que les rédacteurs du Medef ont couché sur le papier au mois de janvier. Du reste, le communiqué de presse du mouvement présidé par Laurence Parisot ne laisse planer aucun doute. Ainsi peut-on y lire :

Les syndicats représentatifs des salariés et majoritaires sont d’un avis contraire et s’unissent pour dénoncer une future loi qui sera particulièrement néfaste aux salariés, à leurs conditions de travail, à leurs droits les plus élémentaires. Ainsi, la CGT et FO appellent à une grande mobilisation le 5 mars prochain dans le but d’empêcher que le texte du Medef ne soit voté en l’état par l’assemblée. C’est donc une première à laquelle on assiste : un gouvernement “de gauche” est soutenu par le patronat le plus libéral, il est contesté par les salariés.

La contestation ne s’arrête pas aux seuls syndicats de salariés, elle émane également des partis politiques de gauche. Toutes les formations du Front de Gauche dénoncent un texte qui fait la part belle aux licenciements et à la précarisation du monde du travail. Depuis l’annonce de cet accord, supposé freiner les licenciements et les plans sociaux, les fermetures de sites s’enfilent comme des perles. EELV, de son côté, estime inacceptable la remise en cause du rôle des comités d’entreprise ce qui rend impossible le contrôle des licenciements économiques.

L’aile gauche du Parti Socialiste est, une fois de plus, désavouée. Cela avait déjà été le cas avec le projet de loi qui instaurait la TVA anti sociale et le crédit d’impôts de 20 milliards accordé aux entreprises. Cette aile gauche avait exigé que les entreprises du CAC 40 ne soient pas concernées par le dispositif. Le gouvernement lui a donné tort. Cette fois ci l’affaire est plus grave encore. Elle été persuadée que Michel Sapin, le ministre du travail en charge de ce dossier, édulcorerait l’accord Medef. Elle s’est manifestée à plusieurs reprises en précisant que cet accord Medef était, en l’état, intenable, espérant que ses prises de position auraient une influence. A l’arrivée, le Medef est entendue, pas elle. Il faut dire que sa capacité à tenir une ligne politique cohérente à gauche laisse à désirer. A gauche pour de vrai ! rappelle qu’elle avait voté contre le TSCG et dès le lendemain voté en faveur de la loi organique qui gravait dans la constitution la règle d’or. Face à une telle versatilité, le gouvernement social libéral de Jean-Marc Ayrault n’a, en définitive, aucune raison de tenir compte de ses positions pour le moins “instables”.

Pas un député de gauche ne peut voter pour la retranscription de l’accord Medef que présentera le gouvernement à l’assemblée. Pierre Laurent, en personne, le déclarait ici mêmeA gauche pour de vrai ! Il s’agira finalement d’un test grandeur nature pour cette aile gauche du Parti Social Libéral. Sera-t-elle en capacité de former un bloc cohérent de gauche, aux côtés des députés du Front de Gauche à l’assemblée, pour rejeter cette retranscription ? Elle démontrerait ainsi son réel désir d’oeuvrer en faveur de l’union de la gauche. Ou bien, se contentera-t-elle de quelques amendements pour rentrer dans le rang ?

Sydne93 Source agoravox.fr

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